Mutualisme et historique


Le mutualisme, notre fondement

La Mutuelle d’assurance en Église se fait une fierté de baser ses pratiques sur le mutualisme et l’entraide. Grâce au mutualisme et à la mise en commun des ressources qu’il sous-tend, les mutuelles de gens d’Église se dotent collectivement de moyens exceptionnels leur permettant de maintenir et même d’améliorer la qualité de leur profil de risque pour l’avenir, tout en profitant d’une protection conçue pour eux et administrée par des pairs élus par eux.

Après plus de 170 ans d’existence et quelques transitions en cours de route dont celle d’une fusion entre L’Assurance mutuelle des fabriques de Montréal et l’Assurance mutuelle de l’Inter-Ouest (AMIO) en 2017, la Mutuelle continue à croire au mutualisme, un modèle de fonctionnement qui a fait ses preuves.

En faisant partie de la Mutuelle, chaque membre contribue à la santé financière de la communauté catholique romaine, car les efforts de chacun en matière de prévention se traduisent par un effet collectif positif pour l’ensemble de la communauté. Être membre de la Mutuelle d’assurance en Église n’est donc pas une simple affaire de contrat, c’est une histoire de cœur et de fierté.

Notre histoire

Fondée en 1853, L’Association d’assurance mutuelle des fabriques des diocèses de Montréal et de St-Hyacinthe visait à permettre aux fabriques des paroisses catholiques romaines de ces diocèses d’adhérer sur une base volontaire à une véritable mutuelle d’assurance « aux fins de se prêter assistance mutuelle dans les cas où les églises, les chapelles, les presbytères et les sacristies leur appartenant seraient détruits par le feu ». Cette initiative des diocèses visait à combler un besoin d’assurance en raison du refus de l’industrie privée d’assurer les églises hors des grands centres.

Au fil des ans, d’autres diocèses et paroisses se sont ajoutés. Dans un acte sanctionné le 8 janvier 1894, il fut établi que la Mutuelle pouvait étendre ses opérations à toute la province ecclésiastique de Montréal, elle-même créée en 1887. Son nom officiel devint L’Association d’assurance mutuelle des fabriques des diocèses de la province ecclésiastique de Montréal jusqu’en 1930, date où il fut changé pour L’Assurance mutuelle des fabriques de Montréal. Le 1er avril 2017, L’Assurance mutuelle des fabriques de Montréal s’est d’abord convertie pour devenir la Compagnie mutuelle d’assurance des fabriques de Montréal et a ensuite fusionné avec la Compagnie mutuelle d’assurance de l’Inter-Ouest pour devenir la Compagnie mutuelle d’assurance en Église (la Mutuelle).

Cette démarche de fusion s’est échelonnée sur une année lors de laquelle plusieurs étapes ont consciencieusement été franchies. Après avoir consulté les membres des deux compagnies qui ont voté favorablement sur divers éléments requis par l’Autorité des marchés financiers (AMF) et le ministère des Finances, la Mutuelle a déposé un projet de loi d’intérêt privé, éventuellement nommé « Projet de loi n°222 », à l’Assemblée nationale du Québec. Le projet a ensuite été étudié par la Commission des finances publiques qui l’a approuvé le 7 décembre 2016. Le 9 décembre de la même année, l’Assemblée nationale a adopté le projet en dernière lecture et la nouvelle Loi 222 a été sanctionnée le même jour. Une demande officielle de conversion et de fusion a finalement été soumise au ministre des Finances qui l’a acceptée et signée à la fin du mois de mars 2017.

La Mutuelle offre maintenant des services d’assurance à plus de 10 territoires diocésains représentant plus de la moitié des églises du Québec. En plus des fabriques catholiques romaines, la Mutuelle assure aussi, partout au Québec, des institutions religieuses catholiques romaines, lesquelles ne relèvent généralement pas de diocèses. Depuis plusieurs années, la Mutuelle assure également un nombre croissant d’institutions religieuses appartenant à d’autres confessions chrétiennes.

NOS POLITIQUES : POLITIQUE SUR LE TRAITEMENT DES PLAINTES ET LE RÈGLEMENT DES DIFFÉRENDSPOLITIQUE DE PROTECTION DES RENSEIGNEMENTS PERSONNELS